Présentation de l’opportunité d’un Schéma de Cohérence Territorial (SCoT) à l’échelle du Pays Ruffécois

Par madame AURICOSTE, déléguée du Pays Ruffécois, animatrice du comité de pilotage SCoT.

Pourquoi un SCoT ?

Avec la parution de la loi 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite Grenelle II, et notamment à travers l’article L122-2 du code de l’urbanisme, le législateur a clairement exprimé sa volonté d’inciter à élaborer des SCoT sur l’ensemble du territoire français : à partir du 31 12 2016, les communes ne pourront plus ouvrir de zones à l’urbanisation sans dérogation (à solliciter auprès du Préfet).
Avant de subir ces obligations qui vont poursuivre un aménagement morcelé du territoire, sans mise en commun des objectifs et la dépendance vis-à-vis des services de l’Etat pour nos projets, il est possible grâce à l’outil de développement que représente le SCoT de construire un projet spécifique à notre territoire.

Le choix du Pays Ruffécois

Le pays Ruffécois, par le travail collectif de ses élus depuis 30 ans, a permis l’émergence d’un territoire partagé sur des thèmes qui nous tiennent tous à cœur (préservation du cadre de vie, de la ruralité, le maintien des services et des commerces de proximité, la mise en valeur du patrimoine…).
Ce périmètre et cette structure, qui bénéficient de l’expérience du travail en commun, paraissent être le choix logique pour la création d’un SCoT.
En effet, le développement local ne peut plus se réfléchir aujourd’hui seulement à l’échelle des communes, certaines actions qui concernent la vie quotidienne des gens doivent être menées à l’échelle de territoire plus grands et portés de façon collective.

Le SCoT va concerner la vie quotidienne des habitants : services, commerces, déplacement, habitat, environnement, agriculture, … Le document d’orientation qui devra refléter les choix politiques des élus du territoire, donc notre projet pour son développement, nous donnera les moyens de construire ce projet et de l’affirmer auprès de nos partenaires publics et privés.